Kaushik Jadunundun (à g. du Premier ministre) avait fait comprendre sur la vidéo qui lui vaut aujourd’hui des soucis avec la justice qu’il entendait faire bloquer Facebook. Finalement, la Bail and Remand Court (BRC) lui a ordonné de se tenir à distance des réseaux sociaux ce dimanche 19 avril. C’est, en effet, l’une des conditions attachées à sa remise en liberté, outre le paiement d’une caution de Rs 15 000 et la signature d’une reconnaissance de dettes de Rs 100 000.

Activiste du Mouvement socialiste militant (MSM) qui a siégé sur trois différents conseils d’administration consécutifs de l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA), il a été interpellé samedi pour avoir enfreint l’article 46 de l’Information and Communication Technologies Act (ICT Act).

Il a été interrogé par l’équipe de l’inspecteur Robin Bhundoo au siège de la Cybercrime Unit du Central Criminal Investigation Department (CCID). C’est là-bas qu’il s’était rendu trois jours plus tôt pour porter plainte contre Rachna Seenauth, assistante de l’ex-présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim, pour avoir partagé une blague potache sur le Premier ministre Pravind Jugnauth.

La Cybercrime Unit reproche à Kaushik Jadunundun d’avoir «humilié » le photographe Jameel Peerally. Ce dernier avait porté plainte contre lui dans la matinée de samedi, l’accusant de l’avoir copieusement insulté et d’avoir tenu des propos qui peuvent être équivalent à de l’incitation à la haine raciale à travers une vidéo.

Assisté de l’avocat Raouf Gulbul, le suspect a invoqué son droit au silence, mais a néanmoins fait remarquer que cette vidéo a pu faire l’objet d’un montage afin de le nuire. Il a dû passer la nuit au centre de détention des Casernes centrales, communément appelé Alcatraz, où il avait promis d’envoyer Jameel Peerally sur cette même vidéo.

Facebook Comments