Pour Jacques Panglose, la Commission anticorruption a agi de manière « frivole et vexatoire » en procédant à l’arrestation de Raj Dayal et en le plaçant sous le coup d’une accusation provisoire de corruption. Devant la magistrate Adila Hamuth, les avocats de l’ancien ministre ont tenté de démontrer que l’enquête de l’Independent Commission against Corruption (ICAC) a été démarrée sur la base d’un enregistrement qu’ils jugent inadmissible. Et de poursuivre en arguant que les enquêteurs de la Commission n’ont pu démontrer qu’ils détiennent d’autres éléments de preuves pouvant incriminer Dayal.

Réagissant à un propos de l’avocate de l’ICAC, Jacques Panglose est même allé jusqu’à affirmer que la manière dont l’enquête a été menée tendrait à démontrer qu’il y avait une volonté de procéder à l’arrestation de son client.

Preesha Bissoonauthsing, avocate de la Commission anticorruption, a affirmé que les procédures d’enquêtes ont été suivies. Ce qui fait, selon elle, que les enquêteurs de l’ICAC n’ont requis l’arrestation de Dayal que quand ils ont estimé détenir suffisamment de preuves. Pour l’avocate, le fait que le Commissaire de police a été consulté et n’a donné son feu vert pour l’arrestation de Dayal qu’après avoir reçu l’avis du bureau du Directeur des poursuites publiques démontre que la commission a respecté le droit de l’accusé.

La magistrate livrera sa décision ultérieurement. Aucune date n’a été précisée pour l’heure.

Facebook Comments