Le ton était combatif, voire revanchard à sa sortie du tribunal. Inculpé provisoirement de bribery by a public official, la Cour a accordé à Raj Dayal la liberté conditionnelle. Ainsi que l’avait indiqué Ajay Daby un peu plus tôt, la police n’a pas objecté à la remise en liberté de l’ex-ministre de l’Environnement.

Raj Dayal n’en démord pas : il a été ciblé à cause du travail qu’il abattait en tant que ministre. Il dresse un parallèle avec son mandat en tant que Commissaire de police, lors duquel Dayal affirme avoir été la cible de certains parce qu’il « matait la mafia ». Et d’affirmer qu’aujourd’hui : « La mafia a infiltré les institutions du pays. »

« Pou ena revelasion », assure le député de Flacq/Bon-Accueil. Qui veut faire honneur à la confiance placée en lui par les personnes qui lui ont accordé leur vote. Raj Dayal s’y engage : « I will be back! »

Sa libération conditionnelle est assortie d’une interdiction de quitter le territoire. Le montant de sa caution s’élève à Rs 15 000, et celui de la reconnaissance de dette à Rs 300 000. Un montant dont Ajay Daby se dit « satisfait ».

L’homme de loi estime toutefois que l’enquête n’a pas été menée comme il faut par l’Independent Commission against Corruption, avançant que « beaucoup de choses n’ont pas été vérifiées ». Ajay Daby insiste aussi sur le fait que la Prevention of Corruption Act doit être revue. Cela afin d’éviter des « abus dans l’application aveugle de la loi ».

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