Début 2018 a été marquée par une série de hausse de prix. Thé, oignons, tarifs des vans scolaires, boissons gazeuses et, suivant le passage de Berguitta, légumes. Pour ce qui est de la production agricole, l’Association des consommateurs de l’île Maurice estime qu’un comité réunissant les secteurs privé et public ainsi que les associations de consommateurs devrait être mis sur pied. Cela afin de veiller à ce que les prix à l’importation soient alignés sur le marché international.

Comment s’assurer que les prix des légumes soient abordables? Les commerçant doivent les afficher, insiste Jayen Chellum, conformément à la loi. Et le gouvernement ne devrait pas hésiter à intervenir sur le marché en cas de prix exagérés, estime le secrétaire général de l’ACIM.

L’association dit son incompréhension devant la hausse des prix des autres produits et service évoqués. Les raisons données par les uns et les autres ne tenant pas la route, estime-t-elle. L’Agricultural Marketing Board, affirme Chellum, revend les oignons sur le marché local à un prix bien plus élevé qu’à l’achat en Inde, même en y ajoutant les frais administratifs, de transport et autres charges.

Le prix du sucre, qui entre dans la fabrication de boissons gazeuses, n’a pas augmenté sur le marché local. Les producteurs locaux de ces boissons ont invoqué une hausse des prix des matières premières pour justifier l’augmentation de leurs tarifs.

Tandis que les vans scolaires brandissent une augmentation de Rs 100 dans le sillage de la hausse du prix du carburant à la pompe. Or, les propriétaires n’avaient pas revu ces mêmes tarifs quand ils ont bénéficié de baisses, note Chellum.

Celui-ci est d’avis qu’il faudrait réinstaurer une Profiteering Court. Qui serait alors un recours contre les prix jugés exagérés.

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