Il était souvent en communication avec les détenus Curly Chowrimootoo et Patrick Steeve Serret, connu sous le nom de Polocco. Des échanges téléphoniques qui ont valu au businessman Nizaar Dowlut d’être entendu par la commission d’enquête sur les drogues, ce lundi 29 janvier.

De nombreux appels de deux numéros ont été retracés jusqu’à la prison. 22 communications avec Curly Chowrimooto le 16 mai 2016. 15 autres avec Polocco le lendemain. 9 conversations avec Chowrimootoo le 18 May. Et d’autres le 12 et 15 décembre de la même année. Comment Dowlut les explique-t-il ?

Pour l’homme d’affaires, qui vend bateaux de plaisance, tout a commencé quand une femme est venue le voir pour l’achat d’un bateau. Nadia Petit Chowrimootoo a produit les documents nécessaires et un chèque comme dépôt pour un bateau à Rs 2 millions. Elle lui fait même parler à son mari Gino, qui n’est autre que Chowrimootoo, en prison.

C’est son personnel qui l’informe que Nadia Chowrimootoo a été arrêtée par l’Anti Drug and Smuggling Unit pour trafic de drogue, le 18 mai 2016. Dowlut dit avoir appris la véritable identité de Gino à travers les médias.

«Je n’ai rien à cacher», soutient l’homme d’affaires à la commission. «Si cela concerne mon business, je suis disponible peu importe l’heure pour faire une vente… C’est assez normal.»

L’ex-président de l’aile jeune du PMSD et ex-vice président des bleus, maintient que les communications auxquelles s’intéresse la commission sont des appels qu’il a raccrochés. Car ne voulant pas mettre la vie de sa famille en danger. Du reste, les conversations tournaient autour de bateaux, affirme-t-il.

Dowlut insiste à plusieurs reprises : il croyait avoir à faire avec un client. Quand il a réalisé de qui il s’agissait et dans quoi il mettait les pieds, l’homme d’affaires déclare avoir bloqué les numéros sur son portable. Et même contacté son avocat car il savait qu’il serait convoqué par l’ADSU.

Il a deux semaines pour produire les documents relatifs à ses compagnies.

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