Produire des cultures vivrières et autres produits agricoles avec les arbres. Voilà, pour simplifier, le principe sur lequel s’appuie l’agroforesterie. Maurice compte tester cette pratique agro-écologique, avec le soutien de la Food and Agriculture Organisation.

Une cérémonie de signature a eu lieu en début de semaine entre le ministre de l’Agro-Industrie Mahen Seeruttun et Patrice Talla, représentant de l’agence onusienne pour Maurice, les Seychelles, les Comores et Madagascar.

Ce type de pratique, qui concerne aussi l’élevage, a des avantages multiples, a expliqué ce dernier. Associer arbres et cultures sur les mêmes parcelles permet de lutter contre l’érosion des sols et d’en améliorer la qualité. Les arbres agissent comme brise-vent, ils séquestrent les gaz à effet de serre. La biodiversité peut se redéployer dans des zones appauvries par la culture intensive et la monoculture, et l’utilisation de produits phytosanitaires (insecticides et pesticides) réduite, voire éliminée, en associant la culture de plantes qui se protègent les unes les autres des parasites.

A travers cette collaboration, l’un des objectifs est aussi une gestion optimale des forêts de Maurice, dont le territoire ne comprend que 2% de forêts primaires. «Il est important de bien utiliser les forets. Nous aurons grâce à la FAO leur expertise technique et une aide financière, 371 000 dollars, sur deux ans», a déclaré Mahen Seeruttun, le lundi 25 mars à Port-Louis.

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