C’est parce qu’il a «foi en lavenir» que le groupe Omnicane se lance dans une nouvelle aventure. Celle de transformer du sucre brut importé pour le réexporter vers de nouveaux marchés porteurs. Dans cette optique, le groupe a reçu, le 2 mars dernier, une cargaison de 42 000 tonnes de sucre.

«Nous voulons optimiser notre outil de production» qu’est la raffinerie, explique le CEO d’Omnicane, tout en ouvrant la porte à «de nouvelles opportunités». Face aux craintes des petits planteurs, Jacques d’Unienville se veut rassurant. Et explique que le recours au sucre importé n’est pas une menace pour eux. Au contraire, l’utilisation du Bulk Sugar Terminal pour le stockage générera un revenu supplémentaire pour les planteurs, ajoute-t-il.

Avec cette nouvelle activité que le groupe a présentée aujourd’hui, 150 emplois directs à la raffinerie sont préservés et plus de 60 camionneurs mobilisés, poursuit Jacques d’Unienville. Les investissements qu’elle requiert en termes de packaging et de stockage profiteront, en outre, au sucre mauricien en termes de valeur ajoutée, estime le no 1 chez Omnicane. Une nécessité, dit-il, au vu des changements sur nos marchés traditionnels et ceux qui émergent.

«Il y a une grande opportunité au niveau de la région», affirme Jacques d’Unienville, notamment des pays du COMESA (Common Marlet for Eastern and Southern Africa), mais aussi du continent asiatique. Cela alors que le prix du sucre sur le marché européen stagne, explique-t-il. Le sucre à valeur ajoutée, soutient le CEO d’Omnicane, permettra à Maurice d’être compétitif autrement.

Photo : Peter Hough, Sugar Development Executive chez Omnicane Management and Consultancy Ltd, et  Jacques d’Unienville, CEO d’Omnicane.

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