Certains établissements hôteliers de l’île resteront fermés jusqu’en décembre et ce n’est qu’alors que les touristes recommenceront à visiter Rodrigues. C’est ce que prévoit l’Association du tourisme réunie (ATR) de Rodrigues qui représente 80% de la capacité d’accueil dans l’île. Aurèle André, le président de l’ATR, estime que les opérateurs du secteur devront trouver quelque Rs 169 millions d’ici décembre pour maintenir leurs entreprises à flot et ne pas licencier face à la crise du Covid-19.
L’ATR demande donc une série de soutiens à l’Etat sur une période d’un an. Notamment que le gouvernement contribue à payer une part substantielle des salaires des opérateurs, la suspension de toutes les contributions à la Mauritius Revenue Authority, un moratoire sur les factures de téléphone et d’électricité ou encore le paiement différé des prêts bancaires.
Le regroupement d’opérateurs du tourisme de Rodrigues se propose d’utiliser les mois de chômage forcé pour amener les employés du secteur à contribuer au reboisement de l’île, mais surtout aussi pour se former. Afin de proposer un meilleur service aux touristes qui reviendront d’ici décembre.
L’association insiste qu’il est impératif d’aider les opérateurs du tourisme de Rodrigues car c’est la principale industrie de l’île dont dépendent aussi de nombreux autres entrepreneurs, de la restauration à l’artisanat.
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