A J-3 des élections générales, Lindsey Collen estime que les principaux protagonistes et prétendants au poste de Premier ministre sont des «hommes désespérés». Pravind Jugnauth comptait sur l’achèvement des projets infrastructurels (Metro Express, hôpital ENT…) pour donner une impulsion à sa campagne, analyse la membre de Lalit. Mais le leader du MSM et de l’Alliance Morisien a dû composer avec des retards dans la livraison des chantiers.

Navin Ramgoolam, leader du Parti travailliste et de l’Alliance Nationale, insiste pour être au-devant de la scène politique malgré ses déboires judiciaires et un dernier procès toujours en cours, poursuit la militante. Tandis que pour Paul Bérenger, ces législatives sont une «dernière chance» pour le leader du MMM, dont le parti est «sur le déclin», ajoute encore Lindsey Collen.

Celle-ci estime, par ailleurs, que «les clips qui circulent sur les deux alliances sont abêtissants» tandis que les mesures ciblant des catégories précises de l’électorat sont, au final, «insultants». Car si les principaux blocs en lice pour le scrutin du 7 novembre promettent monts et merveilles, il n’y a pas d’indication quant à comment ils comptent financer leurs propositions.

Ram Seegobin a, pour sa part, commenté les dernières grosses mobilisations de l’Alliance Morisien, de l’Alliance Nationale et du MMM, hier dimanche 3 novembre. Il est difficile d’estimer l’assistance à Vacoas et Quatre-Bornes à cause de la pluie, qui a joué au trouble-fête, dit-il. «Le MMM a réuni une foule auxquels les mauves ne s’attendaient pas eux-mêmes», a déclaré Ram Seegobin.

Lalit a aligné une vingtaine de candidats à ces élections.

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