Dans les champs de thé à Bois-Chéri, les cueilleurs commencent leur journée très tôt et la terminent avant que le soleil ne soit très haut dans le ciel afin d’éviter la grosse chaleur. Du théier, seules les deux dernières feuilles ainsi que les bourgeons sont cueillis, car ce sont les plus tendres.
« Ça fait plus d’une vingtaine d’années que je suis dans le métier. On doit se lever tôt, prendre un transport pour se rendre sur les champs pour la cueillette », confie Kresnowtee Desah, cueilleuse de thé. « Nous commençons à travailler à 5 h ou 6 h, ça dépend. Après la cueillette du jour, nous ramenons au pesage nos baluchons », poursuit-elle. Tout en exprimant ses regrets que « de nos jours les jeunes ne sont pas intéressés par ce métier. Ils ne veulent pas se salir les mains ».
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