Maurice ne fera pas face à une pénurie de carburants. Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ashit Gungah, se félicite qu’il ait pu intervenir auprès de son homologue indien, Dharmendra Pradhan, afin que la Cour suprême indienne puisse se pencher plus tôt que prévu sur le litige opposant Betamax à la State Trading Corporation (STC). L’affaire a été appelée ce mercredi 3 juillet au lieu du lundi 8 juillet, ce qui a eu pour conséquence la levée de l’embargo imposé sur les tankers opérant pour le compte de la STC à Mangalore.

Le mercredi 29 mai dernier, la Cour suprême indienne avait tranché en faveur de la société dirigée par l’homme d’affaire Veekram Bhunjun pour l’obtention d’une garantie de Rs 4,5 milliards pour rupture de contrat. Ce après que le Centre arbitral international de Singapour ait estimé que le gouvernement de l’Alliance Lepep devrait verser cette somme à Betamax, considérant qu’elle n’aurait pas dû annuler le contrat conclu par l’ancien gouvernement de Navin Ramgoolam pour le transport de carburant entre l’Inde et Maurice pour une durée de 15 ans.

C’est ainsi qu’un embargo a été imposé sur les tankers opérant pour le compte de la STC, organisme du ministère de l’Industrie et du Commerce. Il y a cependant eu un coup de théâtre le 31 mai dernier : à la demande de la STC, la Cour suprême mauricienne a renversé la décision du Centre arbitral international de Singapour. La Cour suprême indienne n’a cependant pas eu l’occasion de prendre connaissance de cette décision de manière officielle, étant en congé.

Ce mercredi 3 juillet, les arguments des deux parties ont été écoutés en Inde et l’ordre intérimaire quant à l’embargo a été annulé. Si cette décision n’avait pas été prise, avoue Ashit Gungah, la STC aurait eu à faire face à «une perte massive».

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