Vibrant plaidoyer du député Gilbert Bablee en faveur de l’introduction du créole mauricien à l’Assemblée nationale. Le Parliamentary Private Secretary reconnaît le travail «colossal» qui reste à faire avant que cela ne soit une réalité ainsi que les efforts du gouvernement de Pravind Jugnauth en ce sens. Il se dit toutefois «perplexe» que le kreol soit «toujours interdit» dans l’hémicycle alors que Maurice s’apprête à célébrer ses 52 ans d’indépendance et ses 28 ans d’accession au statut de république.

Le pays, s’étonne le parlementaire, «est toujours tenu au prisme colonial en autorisant l’usage arbitraire du français et de l’anglais». Ailleurs pourtant, nombre sont les pays dont les élus s’expriment dans leur langue maternelle, fait encore ressortir Bablee. Le kreol morisien, rappelle-t-il, est doté d’un dictionnaire, enseigné à l’école et «parlé par tous les Mauriciens».

Bablee réclame l’introduction du kreol morisien comme langue «optionnelle» à l’Assemblé nationale.

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