Abolition du Best Loser System à remplacer par une liste proportionnelle, l’imposition d’un barème pour limiter les sommes dépensées par les grands partis, plus de transparence quant au financements politique, le vote électronique… autant d’idées qui ont transpiré de la quatrième session du Youth Forum, organisé par Transparency Mauritius.

Ce forum d’échanges et de débats est la seconde édition du Youth Parliament, qui a été rebaptisé. Comme l’explique l’Executive Director, Rajen Bablee, c’est par un souci de cohésion et de convergence d’idées que l’organisation des débats a été remodelée. Afin de privilégier le partage et l’émergence de propositions plus concrètes et recherchées.

Le thème de cette quatrième session portait sur le financement politique et le système électoral.  Yusuf Aboobaker, chairman de l’Electoral Supervisory Commission, s’est attardé sur les cadres légaux et constitutionnels qui régissent les élections à Maurice. En se focalisant surtout sur les pouvoirs de l’Electoral Supervisory Commission. Des pouvoirs, pas des moindres, mais qui doivent être renforcés, selon ce membre aguerri du barreau. Permettant ainsi à cette commission de «taper sur les doigts» des mauvais élèves des campagnes électorales.

Plusieurs thèmes de société sont à l’agenda des six sessions du Youth Forum. De la liberté de l’information jusqu’aux droits humains, et sans oublier la corruption, les jeunes ont l’occasion de s’exprimer sur ces sujets, en formulant leurs propositions et solutions. Quant au financement des partis politiques, Rajen Bablee est catégorique : il faut une loi, et au plus vite.

Les propositions des jeunes du Youth Forum seront communiquées sous forme de rapport à la Speaker de l’Assemblée nationale, ainsi qu’au ministre de la justice. Pour que des discussions soient entamées au niveau de l’avènement de nouvelles lois, pour le bien de la transparence et de la bonne gouvernance.

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