Le Festival Ile Courts s’est achevé ce samedi 13 octobre et nous revenons sur le but de ce festival de court-métrages. D’une durée d’environ 15 à 30 minutes, ils représentent un moyen d’expression pour les divers réalisateurs à travers le monde. Ces derniers arrivent à partager leur vision du monde et faire évoluer leur art.

Les court-métrages ne rapportent généralement pas de revenus aux réalisateurs. Nous avons discuté avec nos coups de cœur du festival de l’importance des court-métrages. Julie Jouve nous explique qu’un court-métrage est une bonne façon pour un réalisateur peu connu d’être valorisé auprès des siens.

«C’est un peu comme une carte de visite», nous dit-t-elle. Elle présente d’ailleurs son premier projet avec le film «Tangente», filmé à La Réunion. Les courts-métrages ont normalement une durée de vie de deux ans lorsqu’ils sont présentés aux divers festivals à travers le monde.

Reema Sengupta, une jeune réalisatrice indienne, présente son court-métrage «Counterfeit Kunkoo» qui raconte le calvaire d’une femme divorcée qui peine à trouver un logement. Elle a jonglé avec plus de 200 projets commerciaux ces dernières années, collaborant avec des marques de renom tels que Red Bull et Amazon sur des publicités. Ou encore avec des artistes internationaux tels Skrillex ou Steve Aoki pour des clips.

Le projet qu’elle a présenté au Festival île Courts représente donc une échappatoire et un retour aux sources, nous explique-t-elle. En concluant que les courts-métrages permettent aux réalisateurs de raconter une histoire comme ils le veulent sans restriction.

C’est cette même liberté de production qui a poussé Vincent Toi, réalisateur mauricien, à produire le film «The Crying Conch», tourné en Haïti. Il estime que les courts-métrages donnent la chance de produire des films hors des normes cinématographiques.

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