Les maisons d’éditions locales ont refusé de publier ses mangas. Il n’y a pas de marché pour ce type d’ouvrages à Maurice, qu’elles disaient. Christelle Barbe a donc choisi la voie de l’autoédition. Graphiste, la trentenaire jongle entre travail et passion pour raconter ses histoires à travers des bandes dessinées de style japonais.

S’il lui est impossible de vivre de son art à Maurice, Christelle Barbe y consacre tout de même trois à quatre heures par jour ainsi que ses jours de repos. Ses dessins sont d’ordinaire ancrés à Maurice, son île natale. Compléter un manga lui prend environ un an. Elle compte jusqu’ici dix ouvrages à son nom.

Sa motivation, dit la mangaka : ses fans ainsi que son désir d’écrire les histoires qu’elle voudrait lire. Et puis, les illustrateurs disposent d’autres moyens de se faire (re)connaître. Notamment les réseaux sociaux.

Christelle Barbe a animé un atelier de travail sur les mangas lors de la seconde édition d’Oshiété Nippon. Ce festival met à l’honneur la culture japonaise à l’initiative de l’ambassade de ce pays. L’événement a eu lieu à l’université de Maurice, le mercredi 11 septembre.

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