Les tests antidrogue sur les conducteurs seront une réalité au plus tard en septembre prochain. La police scientifique, le Forensic Science Laboratory (FSL), met la dernière main dans l’acquisition des équipements de pointe dans ce domaine. Quand la police aura obtenu des résultats positifs sur le terrain à travers des kits salivaires, le FSL prendra le relais en effectuant des examens sanguins afin que cette preuve puisse être présentée devant une cour de justice.

Toute la gamme de drogues et de médicaments nécessitant une prescription pourra être décelée par le FSL. Que ce soit par des tests salivaires, sanguins ou en analysant un simple brin de cheveu. La police scientifique mauricienne est présentée comme l’une des plus avancées sur le continent africain et elle a été sollicitée à deux reprises par le Federal Bureau of Investigation (FBI) pour des tests sur des citoyens américains qui ont trouvé la mort aux Seychelles.

Il y a eu, entre autres, le cas de deux ex-commandos des Navy Seals, Mark Daniel Kennedy, 43 ans, et Jeffrey Keith Reynolds, 44 ans, découverts sans vie dans leur cabine à bord du Maersk Alabama sur lequel ils travaillaient comme agents de sécurité en 2014. Le FSL a établi qu’ils sont morts d’une overdose d’héroïne.

Deux ans plus tard, le FSL a aussi confirmé que les sœurs Robin Marie Korkki et Marie Korkki, âgées de 42 et 37 ans, sont décédées suite à la prise d’un cocktail d’alcool, de codéine et de morphine. Interpol fait également souvent appel au FSL pour la formation d’experts médico-légaux du continent noir.

Il faut savoir que la loi régissant le code de la route sera modifiée ce vendredi pour permettre à la police de mener des tests antidrogue. L’objectif est de réduire le nombre de morts. Il y a deux ans, le quotidien britannique The Guardian révélait que les accidents de la route, en Nouvelle-Zélande, ayant causé la mort par la conduite sous l’influence de la drogue ont dépassé ceux occasionnés par des conducteurs ivres.

79 accidents ont été provoqués sous l’effet de stupéfiants contre 70 par des conducteurs ayant un fort taux d’alcoolémie dans le sang. Ce qui a poussé l’Automobile Association au pays des Kiwis à inviter le gouvernement à équiper la police en kits salivaires pour inverser la tendance, le gandia et les métamphétamines étant considérés comme des drogues augmentant les risques d’accidents de la route fatals.

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