Il flottait un air différent à l’Assemblée nationale, hier. La séance parlementaire du mercredi 9 juin était consacrée à la mémoire de Sir Anerood Jugnauth. Plusieurs leaders des partis politiques ont pris la parole pour rendre hommage à l’ancien Premier ministre et ancien président de la République.

Pravind Jugnauth, Premier ministre et fils du défunt, a partagé quelques mots en son honneur. « C’est avec un cœur lourd et une profonde tristesse que je m’adresse à la chambre et à la nation pour rendre hommage à la mémoire de Sir Anerood Jugnauth », a déclaré le Premier ministre. « Il est difficile de rendre pleinement justice à la mémoire d’un leader aussi exceptionnel et inspirant, a-t-il dit. Le pays a perdu l’un de ses fils les plus illustres, un homme d’État remarquable et très respecté qui s’est consacré au service de sa patrie ». Pravind Jugnauth a terminé son discours en citant André Malraux : « Le tombeau des héros est le cœur des vivants ».

Le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, a aussi tenu à partager son chagrin quant au décès de Sir Anerood Jugnauth. « Il a eu une carrière prestigieuse et a marqué ce pays en particulier sur le plan économique et le développement social », a déclaré Xavier-Luc Duval. Il a, par ailleurs, présenté encore une fois ses condoléances à la famille et aux proches de Sir Anerood Jugnauth tout en remerciant le Speaker de lui avoir permis de rendre hommage à une personne vraiment exceptionnelle.

« Nous avons été ensemble pour faire de l’île Maurice une république, pour donner à Rodrigues son autonomie et pour commencer le combat pour notre souveraineté sur les Chagos et Tromelin », s’est remémoré le leader des mauves, Paul Bérenger, dans son discours. « En ces moments de douleurs et de tristesse, toutes mes pensées vont à sa fille et son fils et surtout, Lady Sarojini », a-t-il conclu.

« C’est avec humilité que je rends hommage à un père de famille dévoué et un géant politique et leader depuis 1983 qui a influencé l’histoire de ce pays. » Ce sont les mots du député Arvin Boolell. Et d’ajouter que « Sir Anerood Jugnauth a mérité le titre de maestro ».

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