L’agent Shah Pheerungee, l’une des sentinelles affectées à la résidence officielle de la vice-présidence de la République, a été arrêté dans l’après-midi de ce mercredi 22 avril par la Criminal Investigation Division (CID) de la Western Division pour le vol de son arme de service. Il a été dénoncé par l’un des suspects interpellés dans le cadre de cette enquête.

Dès le départ, ce constable posté à Quatre-Bornes avait été soupçonné d’entente délictueuse dans cette affaire remontant aux petites heures du lundi 13 avril. Il avait d’abord déclaré qu’il était en train de retirer du pain dans le coffre de sa voiture lorsqu’il a été attaqué par-derrière avant de changer de version.

Il avait soutenu, par la suite, que c’était par crainte de contracter le Covid-19 qu’il était demeuré dans son véhicule lorsqu’il a été surpris par deux hommes. Il venait d’obtenir deux semaines de congé maladie après avoir été ausculté par un psychologue de la police.

Le site n’étant pas équipé de caméras de vidéosurveillance, les hommes du surintendant Sam Bansoodeb ont eu toutes les peines du monde pour réunir des indices contre les présumés malfaiteurs. Les images du système de surveillance d’un voisin immédiat de la vice-présidence n’ont rien donné.

Une opération menée par l’Anti-Robbery Squad de Port-Louis lundi soir a donné une nouvelle tournure à l’enquête. Le revolver a été récupéré à Petite-Rivière-Noire et trois hommes ont été cuisinés. Les trois sont issus des faubourgs entre Quatre-Bornes et Rose-Hill. L’un d’eux a fini par admettre que le policier était de mèche avec eux.

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