Même si la criminalité a généralement connu une baisse du 10 %, l’actualité en 2021 a été marquée par de nombreux faits divers. Alors que l’année tire à sa fin, des familles sont toujours en attente de réponses et d’un peu d’espoir. Il y aura toujours ce souvenir d’un être cher dont la vie a été arrachée dans des circonstances atroces.
Janvier 2021 : Le meurtrier de Harmawati Dhunnoo court toujours
Un an s’est écoulé et les proches de Harmawati Dhunnoo attendent que justice soit faite. Le corps sans vie de cette habitante de Valton, Montagne-Longue, a été retrouvé, le dimanche 3 janvier, au domicile familial. C’est son fils qui habite au rez-de-chaussée qui avait fait la découverte macabre. L’autopsie pratiquée par le chef du service médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin et par le Dr Prem Chamane, avait conclu que Harmawati Dhunnoo a succombé à une compression de la nuque. La victime, âgée de 80 ans, a aussi eu la mâchoire fracturée. La police pense que c’est un vol qui aurait viré au drame.
Sur le lieu du crime, la police retrouvera un pied de biche ainsi que des fenêtres brisées. La thèse du vol a été privilégiée à ce stade. Victime de vol dans le passé, l’octogénaire avait maintes fois porté plainte. À ce jour aucun suspect n’a été appréhendé dans cette affaire.
Mai 2021 : Umyad Ebrahim, tue et enterre deux femmes
Une affaire sombre et dramatique. Ce vigile, âgé de 37 ans, sera sous les feux des projecteurs suite à la découverte du cadavre de Bibi Zahira Ramputh. Cette femme, qui avait toute la vie devant elle, a été tuée de sang-froid par nul autre que son concubin. Toute l’affaire avait éclaté après que la mère de la victime avait appelé le suspect pour demander où se trouvait sa fille étant donné que cette dernière entretenait une liaison avec le suspect. Portée manquante depuis le mois de janvier, l’habitante de Vallée-des-Prêtres sera retrouvée dans un verger à Mare-d’Albert. Dans un premier temps, le suspect déclare que sa concubine s’était suicidée. Cependant, lors d’un deuxième interrogatoire, la MCIT se retrouve face à des éléments troublants. De nouveau interrogé, Umyad Ebrahim avouera avoir également enterré Hema Coonjobeeharry, âgée de 40 ans, dans le même verger. Cette dernière était porté manquante depuis le 10 mai dernier. Son agresseur dira qu’il l’a étouffée vu qu’elle ne voulait pas rentrer chez elle.
Après plus de deux heures de fouille, la police retrouvera les effets personnels de la seconde victime ainsi que son corps à plus de 10 m de profondeur. La police soupçonne Umyad Ebrahim d’être un tueur en série et à ce jour, la police s’interroge s’il n’y a pas d’autres cadavres enterrés dans ce même verger. Hélas, après ces deux aveux de taille, le meurtrier va se murer dans le silence. Il a été admis à l’hôpital Brown Séquard. L’enquête piétine toujours. À ce jour, aucun nouvel élément a émergé. Umyad Ebrahim n’a ni parent ni proche. Selon la police, ce dernier avait des antécédents, notamment pour viol et séquestration.
Août 2021 : Jeetendra Dussoye, toujours recherché pour le meurtre de son épouse
Lokchmee (Jyoti) Dussoye avait été retrouvée morte dans son lit en août dernier. C’est sa fille qui avait fait la découverte macabre. Le premier à être suspecté est le mari de cette dernière, Jeetendra Dussoye, qui depuis est toujours en cavale. Selon les indications de l’enquête, la police avait visionné les caméras de Safe City et le présumé meurtrier avait été aperçu à Savanne puis à Grand-Bassin mais depuis, plus rien. Ce dernier semble bien se terrer en pleine nature.
Depuis le 2 septembre, les hommes de la Criminal Investigation Division de Grand-Bois, de Rose-Belle, de Rivière-des-Anguilles, ainsi que les hommes de la Field Intelligence Unit du Sud, tentent de mettre la main sur l’homme devenu le suspect le plus recherché du pays. Des battues ainsi que des recherches ont été effectuées dans la région de Grand-Bois mais en vain. Quatre mois déjà, et toujours pas la moindre trace du suspect.
Rappelons que le corps de Jyoti Dussoye a été retrouvé le lundi 23 août, par sa fille, à leur domicile à Grand-Bois. La victime gisait inerte dans son lit et saignait du nez. Le motif du drame serait une énième dispute entre le couple. Jeetendra Dussoye soupçonnait son épouse d’entretenir des relations extraconjugales. L’enquête se poursuit.
Octobre 2021 : Viol d’une octogénaire, Steve Makoon se constitue prisonnier
Une autre affaire qui avait défrayé la chronique. Le 12 octobre dernier, Rosemay Tagou, âgée de 83 ans, est victime d’un viol à son domicile à Phoenix. Le suspect, Steve Makoon, s’était constitué prisonnier suite à cette affaire. La victime s’était plainte à ses proches de douleurs aux niveaux des parties intimes. Inquiets, les proches ont immédiatement informé la police. L’octogénaire est admise à l’hôpital Victoria. Les analyses révéleront bel et bien que Rosemay Tagou a été violée. Plus tard, la victime sortira de son mutisme. Elle révélera aux enquêteurs que dans l’après-midi du 11 octobre, le suspect se serait introduit chez elle avant de l’agresser sauvagement en lui arrachant ses couches.
Décembre 2021 : Randhir Hurdowar agresse au couteau sa femme et sa fille avant de se suicider
Les images de cette agression font toujours froid dans le dos. Le 8 décembre dernier, la sœur et la nièce de l’avocat et leader du Reform Party Roshi Bhadain sont agressées au couteau par Randhir Hurdowar, époux et père des victimes. Grièvement blessés, mères et filles sont emmenées à l’hôpital par un voisin. Le meurtrier ne sera point jugé, car il se suicidera quelques heures après son acte absurde.
La police indique que vers 16h45, le 8 décembre, elle reçoit une alerte de ‘attempt at murder’ au poste de Rose-Hill. Le suspect, Randhir Hurdowar, a agressé à l’aide de deux couteaux sa femme ainsi que sa fille. Selon les premiers recoupements d’informations, une dispute aurait éclaté entre le couple. Selon les enquêteurs, Randhir Hurdowar avait déjà tout planifié car le jour où il est venu voir sa femme, il avait déjà acheté un couteau. Peu de temps après, Randhir Hurdowar, ancien haut cadre qui faisait l’objet d’une enquête disciplinaire, mettra fin à ses jours en s’infligeant plusieurs coups de couteau, dont un au cœur qui lui sera fatal.
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