Reporters sans frontières(RSF) a publié son bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans le monde le 18 décembre. Selon ce rapport, 80 journalistes ont été tués en 2018. 60 sont actuellement tenus en otage et 348 sont en détention.

L’ong internationale précise sur son site web que ce bilan se fait à la suite d’une «minutieuse collecte d’informations permettant d’afficher avec certitude, ou du moins une très forte présomption, que la détention, l’enlèvement, la disparition ou la mort d’un journaliste est une conséquence directe de l’exercice de sa profession».

RSF fait état d’une «nette hausse» des violences faites à des journalistes dans le monde, en notant une augmentation de 15%. L’année dernière, 55 homicides avaient été commis, contre 63 en 2018. Une année qui a d’ailleurs été marquée par l’assassinat de Jamal Khashoggi, un cririque du prince héritier saoudien Mohammad Bin Salman (MBS), par les services secrets saoudiens dans le consultat du rouyaume wahhabite en Turquie.

Le pays le plus meurtrier pour le journalisme est l’Afghanistan avec 15 journalistes et collaborateurs de médias tués. Un attentat revendiqué par l’Etat Islamique à Kabul le 30 avril 2018 avait tué neuf journalistes. Cet attentat ciblait spécifiquement les médias. S’ensuivent la Syrie (11) et le Mexique (9).

Lisez le rapport complet de RSF à cette adresse : https://rsf.org/sites/default/files/rsf_bilan_2018_francais_0.pdf

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