Dans le sillage de la Journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin, la National Social Inclusion Foundation (NSIF), dont le rôle est de recueillir des fonds pour ensuite les allouer aux ONG, a effectué un bilan de l’aide accordée à une dizaine d’ONG œuvrant pour la protection et la préservation de l’environnement. Plus de Rs 50 millions ont ainsi été déboursées au cours de ces cinq dernières années, soit depuis la création de la NSIF.

« Le financement est accordé sur une base annuelle. Le décaissement est fait en fonction de l’avancement des actions et des résultats sur le terrain car nous avons une obligation de ‘redevabilité’ et de transparence envers nos différents partenaires. Nous avons une équipe, qui suit de près le travail des ONG », explique Priscilla Ravaton, Programme Manager de la NSIF.

L’équipe de la NSIF était sur le terrain, en mai dernier, pour découvrir le travail abattu par l’une des ONG, la Mauritian Wildlife Foundation (MWF), en matière de sauvegarde et de conservation de la faune et la flore. La MWF, qui s’occupe de la conservation et de la préservation des plantes et des animaux menacés à Maurice comme à Rodrigues et sur les îlots, a ainsi bénéficié d’une enveloppe de Rs 32 millions, depuis 2017.

Le thème de la Journée mondiale de l’environnement cette année, qui est « Une seule Terre », rappelle l’urgence de la protéger pour les générations futures. Une des solutions préconisées par les experts, qui estiment que 20 % des émissions de gaz à effet de serre sont dues à la déforestation, est justement la régénération des forêts à travers le monde.

« L’aide financière de la NSIF représente environ 23 % de notre budget de fonctionnement et sert à financer, en partie, les salaires de quelque 70 employés. Avec la formule de financement à l’année, nous pouvons nous concentrer en toute sérénité sur notre corps de métier, qui est la sauvegarde et la conservation de la faune et la flore terrestre. Le partenariat avec la NSIF impacte de façon significative sur le maintien des populations d’espèces endémiques les plus menacées », affirme le directeur de conservation de la MWF, Vikash Tatayah.

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