La rentrée du deuxième trimestre débute ce lundi 13 septembre et se terminera le 15 octobre avec des classes alternées sur 2 et 3 jours en attendant qu’elles reprennent à la normale le 18 octobre. Une équipe d’ION News est allée à la rencontre des parents et des élèves en cette reprise. Jasmine Perrine, mère de 3 enfants, ne cache pas son inquiétude. « C’est trop tôt pour redémarrer les classes. Plus il y a d’élèves dans une classe, plus le virus risque de se propager », a-t-elle dit. De surcroît, elle a peur de faire vacciner ses enfants. « Deza mo mem kan mo ti vaksine mo ti malad aster mo zenfan », a t-elle rajouté.

Yovana Pallianee, une autre mère de famille, ne sait plus quoi penser. Selon elle, aller à l’école deux jours seulement n’est pas suffisant. « Mo bann zenfan inn byen perdi. Ena fwa mo bann zenfan vinn lakaz dir mwa ‘maman nou pann kompran nanrien’ ». D’un autre côté, elle a extrêmement peur pour la santé de ses enfants. « C’est bien difficile pour les parents. D’autant plus que j’ai aussi très peur de la vaccination pour mes enfants. On ne connaît pas les effets dans leur corps dans deux ou trois ans », a-t-elle souligné.

Quant aux élèves, ce n’est pas rose non plus pour eux. A l’image de Needhi Timira Radhekeesoon, âgée de 16 ans. Pour elle, l’école en mode ‘staggered’ est plus fatigante qu’en temps normal. « La charge de travail ne fait qu’augmenter car les enseignants pensent que nous avons plus de temps libre. Et l’atmosphère est lourde car les classes sont plus longues parce qu’on doit rattraper les cours manqués », a-t-elle fait ressortir. Cette dernière préfère, toutefois, les classes alternées aux classes en ligne. « Quand je suis collée à mes écrans, je me sens emprisonnée. Le contact humain est fondamental. J’attends la rentrée normale avec impatience. Je pourrai mieux m’organiser », a-t-elle fait ressortir.

Priyanka Bissonauth, une élève de 16 ans, a hâte que les classes redeviennent à la normale « même si je sais que le virus est toujours présent et qu’il y a davantage de décès. J’ai très peur surtout qu’on peut le choper avec les personnes asymptomatiques. Mais d’autre part, je me dis que nous sommes en retard sur notre programme d’études. C’est très risqué mais je ferai très attention en respectant les gestes barrières ».

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