Un patrouilleur W24 Yamaha en fibre de verre de 7,32 m, financé à hauteur de 4,4 millions de dollars par le gouvernement japonais, a été mis à l’eau le 13 avril par le ministre de l’Economie bleue, des ressources marines, de la pêche et de la navigation, Sudheer Maudhoo, au Fisheries Training and Extension Centre à Pointe-aux-Sables. Le bateau est livré avec des accessoires complets (GPS, sonde de profondeur, boussole), une remorque, ainsi que des équipements de sécurité. Il est propulsé par deux moteurs hors-bords de 70 CV.

Le pays a reçu le patrouilleur dans le cadre du projet ‘Améliorer les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la sécurité maritime en renforçant la résilience des communautés de pêcheurs qui dépendent de la pêche dans les récifs coralliens dans les pays côtiers africains de l’océan Indien’. Ce projet est le fruit d’une collaboration entre le gouvernement japonais et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. La cérémonie de lancement a également été marquée par la remise de certificats aux officiers ayant reçu une formation sur la familiarisation, le maniement et l’entretien des patrouilleurs.

En outre, Sudheer Maudhoo a souligné que le lancement du patrouilleur intervient à un moment opportun, c’est-à-dire au moment où le ministère renforce sa lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) qui, a-t-il prévenu, est un problème environnemental, économique et social important et représente une menace majeure pour les écosystèmes marins, une perturbation du marché des produits de la mer et un désavantage injuste pour les pêcheurs responsables.

Le bateau de patrouille, a ajouté Sudheer Maudhoo, augmentera sans aucun doute la mobilité et la capacité des agents de patrouille, ainsi que leurs activités de contrôle et de surveillance. Le ministre a en outre annoncé l’élaboration de sanctions plus sévères « pour lutter contre la pêche INN conformément à l’objectif du gouvernement de reconstituer nos stocks de poissons et d’assurer la durabilité de nos océans ».

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