Pazblé, un outil innovateur qui agit comme facilitateur entre l’employeur et l’employé, avait été présenté au public, le mercredi 4 août dernier. Conçue par Adil Aboobakar, cette plateforme en ligne, un concept complètement mauricien, rend la tâche plus facile pour trouver un emploi. ‘Friendly user’, Pazblé est simple à utiliser et chacun peut y créer son profil grâce à son numéro de téléphone, établissant ainsi un réseau avec d’autres utilisateurs. Presque trois semaines après son lancement, son créateur, fait le point.
« L’idée derrière est, avant tout, de contrer l’impact de la Covid-19 », explique Adil Aboobakar. De nombreuses personnes ont perdu leur emploi dans les trois secteurs clés du pays notamment le tourisme, la construction et la manufacture, précise-t-il. « Le pays compte à ce jour quelque 50 000 chômeurs. Les jeunes ne sont pas épargnés, représentant 18 600 chômeurs par rapport à 17 300 à la même période l’année dernière, soit une hausse de 8 %. Et dans ce sens, Pazblé peut faire le pont pour faciliter la mise en valeur des compétences chez les employés ou même en freelance », explique Adil Aboobakar.
« Par exemple, avec l’épisode Wakashio, les plaisanciers cherchent à changer de métier et Pazblé pourra agir comme facilitateur », dit-il. En parallèle, les employeurs pourront, eux, présenter des possibilités d’intégrer des secteurs porteurs. « Pazblé donnera l’opportunité d’entrer en contact direct avec des professionnels et des recruteurs mauriciens afin d’échanger sur les opportunités d’emploi et propulser la carrière des usagers de la plateforme », souligne le jeune créateur.
Selon Adil Aboobakar, nombreux sont ceux qui ont adhéré à ce concept, surtout lorsqu’il s’agit de proposer des services dans les domaines de la plomberie et de l’électricité. « Le secteur à viser est le secteur informel car les compétences sont ici primordiales. Par ailleurs, je cible la façon dont les jeunes font leur réseautage. La plateforme est ainsi utilisée pour créer un environnement où les plus expérimentés partagent leurs connaissances », précise-t-il.
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