La mort du petit Ayaan, âgé de 2 ans, battu à mort par son beau-père, a choqué le pays tout entier. L’enquête de la Major Crime Investigation Team (MCIT) a révélé que le beau-père a tenté de soudoyer un médecin généraliste pour qu’il certifie que le petit garçon est mort de cause naturelle. Le beau-père aurait remis Rs 2 500 au Dr Nesha Soobhug, un médecin du privé pour certifier la mort de l’enfant de 2 ans.
L’autopsie pratiquée par le médecin légiste, le Dr Shaila Prasad-Jankee, a révélé que le corps du petit garçon était couvert de blessures, certaines datant même d’un mois. Les analyses du médecin ont démontré qu’il y a bien eu des tortures physiques. Même au niveau du crâne, des blessures ont été relevées.
Le Dr Nesha Soobhug a été convoquée par la MCIT aux Casernes Centrales, ce lundi 16 novembre, pour fournir des explications aux enquêteurs. Une fois son interrogatoire terminé, elle n’a pas été arrêtée. Interrogé sur ce fait, l’Inspecteur Shiva Coothen du Police Press Office informe que bien que ce soit une ‘arrestable offence’ de signer un acte de décès sans avoir examiné le corps, le Dr Nesha Soobhug n’a pas été arrêtée car l’enquête est toujours en cours.

Code de déontologie médicale

A l’état civil, la déclaration d’un décès doit être effectuée dans les 24 heures suivant la perte d’un proche.
C’est loin l’époque où les médecins ne disposaient que d’une plume et d’un miroir à placer devant la bouche du supposé défunt pour vérifier s’il respirait toujours quand le pouls semblait s’être arrêté. Les médecins ont aujourd’hui à leurs dispositions plusieurs techniques et machines sophistiquées pour certifier le décès d’un individu.
Un décès est certifié par un médecin après qu’il a constaté la présence de signes négatifs de la vie et des signes positifs de la mort. Avant de signer, il doit examiner le corps de la tête au pied pour s’assurer dans un premier temps qu’il n’y pas eu de ‘foul play’. Il déclare la mort de l’individu après avoir établi une ‘full patient history’.

Facebook Comments