Au moins trois personnes ont été tuées et des bâtiments, dont un hôpital, se sont effondrés après qu’un séisme de magnitude 6,2 a frappé, vendredi 15 janvier, l’île de Célèbes en Indonésie, ont annoncé les autorités.

« L’hôpital est détruit. Il s’est effondré. Il y a des patients et du personnel de l’hôpital prisonniers des décombres et nous sommes en train de les évacuer », a dit à l’Agence France-Presse Arianto, un responsable des secours dans la ville de Mamuju affectée par le séisme. Il a estimé le nombre de personnes prisonnières entre 10 et 20, sans pouvoir confirmer si elles étaient en vie.

Les autorités ont confirmé par ailleurs 3 morts et 24 blessées dans la ville où un hôtel et le siège du gouverneur de Mamuju ont été endommagés. La capitale provinciale compte quelque 110 000 habitants.

Glissements de terrain

Le séisme a déclenché la panique chez les habitants de l’ouest de Célèbes, qui sont partis se réfugier en hauteur alors que l’île a déjà été frappée en 2018 par un tremblement de terre meurtrier.

« Les routes sont éclatées, et plusieurs bâtiments se sont effondrés, dont le bureau du gouverneur et un hôpital. L’hôpital a été mis à terre », a indiqué Hendra, un témoin de 28 ans habitant à Mamuju.

Le tremblement de terre de magnitude 6,2, selon l’Institut américain de géophysique (USGS), s’est produit à 19 h 18 (heure française). L’épicentre du séisme a été localisé à 36 km au sud de Mamuju, à une profondeur de 18 km, a précisé l’USGS. Des glissements de terrain ont suivi le séisme, coupant l’accès à l’une des principales routes de la province.

Jeudi, une secousse de 5,8 avait déjà été ressentie dans la région, sans faire d’importants dégâts. L’archipel indonésien se trouve sur la « ceinture de feu » du Pacifique, une zone de forte activité sismique.

La région de Palu sur l’île de Célèbes avait été déjà frappée en septembre 2018 par un très fort tremblement de terre de magnitude 7,5 suivi d’un tsunami dévastateur. Cette catastrophe avait fait plus de 4 300 morts et disparus et au moins 170 000 déplacés.

Le Monde avec AFP

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