« Les opportunités se multiplient lorsqu’elles sont saisies. » Ce sont les mots du ministre des Finances Renganaden Padayachy lors d’un séminaire de deux jours qui a débuté, ce lundi 1er mars, sur les perspectives qu’offre le Free Trade Agreement qui sera signé entre Maurice et la Chine. Ce séminaire est organisé par l’Economic Development Board (EDB) et se tient à l’hôtel Le Méridien en présence d’Alan Ganoo, ministre du Transport et des Affaires étrangères, Sunil Bholah, ministre du Développement industriel, des PME et des coopératives, de Sun Gongyi, ambassadeur de la République populaire de Chine à Maurice et des membres du secteur privé. Dans son allocution, le ministre des Finances se dit satisfait de la mobilisation en masse du secteur privé, notamment d’acteurs économiques majeurs présents, qui démontre déjà l’intérêt que suscite cet accord de libre-échange.

Cet accord entre Maurice et la Chine est représentatif des excellentes relations qu’entretiennent ces deux pays, a déclaré Renganaden Padayachy qui n’a pas manqué de rappeler que Maurice est le tout premier pays africain à signer un tel accord avec la Chine.

Le ministre des Finances a annoncé que le gouvernement chinois accordera aussi une nouvelle subvention de 40 millions de yuans, soit Rs 250 millions, et renoncera en parallèle au paiement d’un prêt sans intérêt en cours de 32 millions de yuans, soit près de Rs 200 millions. « Cet accès facilité sur le plus grand marché du monde, de 1,4 milliard d’habitants avec un PIB de quelque 13 000 milliards de dollars, nous offre un avantage concurrentiel qu’il faut absolument saisir », a ajouté le ministre.

Grâce à cet accord historique, les entreprises mauriciennes peuvent explorer de nouveaux horizons afin d’appréhender les nombreuses opportunités en Chine continentale.

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