Jack Bizlall et les salariés de l’Eglise catholique avaient manifesté en plusieurs occasions et avaient également menacé de le faire à nouveau pendant la visite du Pape François en septembre dernier. Trois mois plus tard, trois des quatre litiges opposant les salariés à l’Eglise ont connu ou vont connaître un dénouement.
Ainsi, suspendue par l’Institut Cardinal Jean Margéot (ICJM) en 2018, Dolores Armoogum a finalement accepté de quitter son poste contre une compensation. C’est son attitude, jugée problématique, qui avait amené le père Wiehé à la sanctionner.
Egalement employé par l’ICJM et licencié à la suite d’une procédure disciplinaire, Michel Aurokium a aussi accepté le principe d’une compensation. Armoogum et Arokium ont participé, ce 26 décembre, à une réunion regroupant un représentant de l’Évêché ainsi qu’un conseiller au ministère du Travail. La réunion a eu lieu en présence de leur représentant syndical, Jack Bizlall.
Christine Meunier, qui souhaitait son transfert dans un établissement catholique de Rodrigues, étant marié à un Rodriguais, devrait également obtenir satisfaction. Le principe de son transfert ayant été agrée, les modalités de celui-ci seront discutées entre le 9 et le 13 janvier.
Par contre, le cas de Marie Lynelle Saintas n’ayant pu être résolu à l’amiable devra être tranché par la justice. Licenciée par la paroisse du Sacré Cœur pour cause de retards répétés, elle réclamait sa réintégration dans un autre département ainsi qu’une compensation. Les deux lui ont été refusées, explique Jack Bizlall.
Image: Jack Bizlall et les salariés de l’Eglise catholique avaient manifesté en plusieurs occasions en août 2019.
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