La guerre technologique du président américain Donald Trump contre le géant des télécoms chinois Huawei commence à faire des dommages collatéraux. Les nouveaux smartphones Android de Huawei n’auront désormais plus accès aux services de Google, tel Gmail et Google Maps, ce qui aura des conséquences sur les produits commercialisés hors de Chine.

La société chinoise fondée par un ancien ingénieur de l’Armée rouge et qui est soupçonné de se livrer à de l’espionnage économique et industriel pour le compte de Pékin aura également d’autres soucis à se faire. Des fournisseurs de puces à l’instar de Broadcom, Intel, Qualcomm et Xilinx ont décidé de lui couper les vivres immédiatement. Huawei s’est cependant déjà préparée à cette éventualité.

La société chinoise ne pourra donc utiliser Android que sous sa version Open-Source, aussi appelé AOSP. Les utilisateurs de smartphone Huawei actuels pourront continuer à utiliser et télécharger les mises à jour des applications fournies par Google, indique l’agence de presse Reuters.

Huawei est le fournisseur des caméras de vidéosurveillance pour le compte de la police mauricienne à travers le projet Safe City piloté par Mauritius Telecom, société dont l’Etat est actionnaire majoritaire et dont le patron est un proche du Premier ministre. Ce dernier, Pravind Jugnauth, considère que Huawei est un «partenaire de confiance» et que les problèmes soulevés dans d’autres pays ne concernent pas l’île, posture qui irrite l’opposition.

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