L’Etat islamique s’est félicité ce vendredi 17 avril de la toute première attaque terroriste menée par ses sympathisants dans l’archipel des Maldives à travers son organe de presse officiel, Al Naba. Même si ce ne sont que cinq embarcations, dont une ambulance flottante, qui ont été incendiées sur l’île de Mahibadhoo dans l’atoll d’Alif Dhaal le mercredi 15 avril, cette action démontrerait néanmoins l’influence du groupe terroriste dans cette partie de l’océan Indien.
La presse locale explique néanmoins que la police maldivienne soupçonne cette attaque d’être un signe de représailles quant à l’enquête ouverte sur un réseau d’extrémistes religieux également mouillé dans le trafic de drogue. La montée de l’extrémisme religieux avait été signalée en début d’année aux Maldives : trois personnes avaient également été interpellées pour avoir poignardé deux ressortissants chinois et un Australien.
Un recruteur de l’Etat islamique, Mohamed Ameen, soupçonné par les Etats-Unis de vouloir mobiliser des hommes pour des opérations en Afghanistan et en Syrie avait également été arrêté dans l’archipel l’an dernier. Avec ses lieutenants, il menait au moins dix sessions de recrutement par semaine sous couvert d’enseignement religieux à Malé.
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