Celles et ceux qui attendaient la dernière minute ont eu bien tort. Plus une place de libre pour le concert du Britannique James Blunt ! Et cela à moins d’un mois de l’escale mauricienne de la Moon Landing Tour. Tous les billets sont soit « vendus, soit réservés », a dit Rama Poonoosamy, hier. Le directeur de l’agence Immedia, organisatrice du show, ne pouvait pas être plus clair hier.

James Blunt… On le connaît beaucoup pour You’re beautiful. Mais le quadragénaire – il fêtera ses 41 ans chez nous – ne se limite pas à ce tube que certains voudraient ne plus entendre. S’il reste un chanteur de chansons d’amour aux paroles parfois sirupeuses, James Blunt a néanmoins su évoluer au fil de ses albums. A l’image de son parcours dans la musique ou dans la vie – lui qui a d’abord été soldat de sa Majesté.

Moon Landing, album sorti en 2013, est à son image aujourd’hui. Plus posé tout en étant très enjoué. Plus heureux, presque. Le musicien-chanteur souhaitait pour ce 4opus, enregistré à New York, un son plus authentique, moins travaillé, plus spontané. Comme à ses débuts. Ce n’est pas tout à fait gagné dans les écouteurs. Le soft-rock qui est sa signature n’étant jamais très loin.

Peu importe, l’important, après tout, c’est que « la musique est dans [son] sang » (il s’est confié au Telegraph). A cet album aux couleurs chaudes est depuis venu s’arrimer une Special Apollo Edition incluant un DVD du concert live, disponible sur les plateformes en ligne habituelles.

Son charme et son humour ô so british font toujours leur petit effet, même hors scène. Les twittos ont ainsi l’occasion de goûter à son autodérision. Son humour lui sert parfois d’armes, pour désarçonner les piques ou les politiciens, comme ce député travailliste qui se désolait récemment que la scène culturelle britannique ne produise que des artistes à l’image du posh James Blunt.

Mais laissons là cette querelle. Et revenons au plus tout jeune mais tout de même beau néanmoins marié qui se posera bientôt chez nous. Qui ne se prend pas au sérieux. Et qui devrait souffler le chaud et le froid au centre Swami Vivekananda, le 22 février prochain. En alternant morceaux endiablés et paroles à peine susurrées.

Vous êtes prévenus : les retardataires se mordront les doigts, l’organisateur indiquant que le show démarrera à 19h tapantes. Pensez aussi à privilégier le covoiturage ou car pooling : plus on est de fous, plus on rit. Et cela vous évitera peut-être, ou d’économiser un plein d’essence, les problèmes de circulation. En tout cas, vous ne serez pas seul à danser tel un feu de joie.

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