C’est une page d’histoire qui se tourne en Afrique du Sud. La compagnie nationale aérienne devrait cesser ses opérations après son premier envol en 1934, ayant été touchée de plein fouet par le Covid-19. Le gouvernement de l’ANC a refusé de lui avancer les 10 milliards de rands nécessaires pour l’aider à surmonter la crise liée au nouveau coronavirus.

La South African Airways (SAA), qui s’est jointe à la Star Alliance en 2006, n’a réalisé aucun bénéfice depuis plus de dix ans en raison de mauvaises gestions greffées à des nominations politiques, dont une présumée maîtresse de l’ex-président Jacob Zuma, Dudu Myeni, qui y a été parachutée comme présidente du conseil d’administration.

Dudu Myeni qui présidait la Fondation Jacob Zuma avant d’être nommée avec un simple diplôme d’enseignante avait même tenté de procéder à l’acquisition de cinq Airbus en 2015 à travers une compagnie tierce en invoquant des raisons bidon. L’association des pilotes de la SAA l’a traîné en justice il y a trois ans car la société a perdu 16,8 milliards de rands entre 2013 et 2017 en raison de certaines de ses décisions.

Les 4 708 salariés qui seront mis à pied à la fin du mois d’avril devront percevoir un mois de salaire par année de service si les actifs de la SAA le permettent. Ceux qui sont considérés comme le plus précieux sont ses droits de vols et de créneaux d’horaire à l’aéroport de Heathrow et de New-York.

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