« La nouvelle loi apportera des changements significatifs pour renforcer la protection des victimes, élargir le rôle des agents chargés de l’application de la loi et surtout, ce qui est une première à Maurice, introduire une ordonnance d’intervention qui obligera les auteurs de violence domestique à se réhabiliter. En outre, nous essayons également de prévoir des bracelets électroniques pour les délinquants contre lesquels les demandeurs ont obtenu des ordonnances de protection. » C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui, 23 septembre, la ministre de l’Egalité des genres et du bien-être de la famille, Kalpana Koonjoo-Shah, à l’ouverture d’un atelier consultatif sur la révision de la Protection from Domestic Violence Act (PDVA) à La Cannelle, au Domaine Les Pailles. La chef de la section politique de la délégation de l’Union européenne (UE) auprès de la République de Maurice, Manuela Riccio, et d’autres personnalités étaient présentes lors de la cérémonie d’ouverture.

Kalpana Koonjoo-Shah a évoqué les conséquences désastreuses de la violence domestique sur la victime, les enfants de la victime, la famille, le quartier, la société et l’économie. L’impact de la violence domestique sur l’économie, à travers le coût des services de santé, des services sociaux, de l’assistance juridique et du système judiciaire, peut être calculé et mesuré, mais le coût humain et émotionnel de la violence domestique ne peut être calculé, a-t-elle souligné. « Il est de notre devoir, en tant qu’organisations gouvernementales et non gouvernementales, de débarrasser notre société de ce phénomène », a-t-elle souligné. A noter que la PDVA a été promulguée en 1997 dans le but de protéger les conjoints contre les actes de violence domestique. La PDVA a ensuite été modifiée en 2004, 2007, 2011 et 2016. Cette loi a été modifiée à chaque fois de manière à apporter des améliorations aux changements apportés en matière de violence domestique.

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