La création de cette journée est récente, 2015 pour être plus précis. En effet, c’est le 19 juin de cette année que l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), la décréta.

Elle n’est certes associée à aucun conflit en particulier mais fait référence à “une tragédie pour l’humanité”. Le président de l’Assemblée a insisté pour que priorité soit accordée à la prévention et à l’attention aux victimes. Ces dernières ont besoin d’une aide globale, en droite ligne avec la honte qui doit rejaillir sur les criminels.

La violence sexuelle [en temps de conflit] n’est pas un phénomène nouveau et nous pouvons notamment nous souvenir que les atrocités commises en Ouganda ont fini par par la révolte du peuple qui s’est finalement levé contre le gouvernement qui perpétrait ces atrocités. L’utilisation du viol comme arme de guerre doit être combattue par tous les moyens et les violeurs et leurs supérieurs traduits en justice.

Selon les représentants de l’ONU, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ne peut être considérée comme une journée qui s’ajoute simplement à 120 autres, elle doit être une source d’inspiration pour des normes internationales de reddition de comptes.

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