Les températures estivales élevées à Tokyo ont fait une première victime en ce premier jour olympique. Selon l’agence Reuters, Svetlana Gomboeva, une archère Russe de 23 ans, a fait un malaise durant l’épreuve de tir à l’arc. Après avoir repris ses esprits, elle a dû être sortie du stade Yumenoshima.

Au Japon, la fournaise est assez habituelle en été. En ce moment, il fait plus de 30 degrés. En plus de la chaleur, le taux d’humidité est très élevé. Plus de 80 % dans la capitale. Un climat qui va être difficilement surmontable pour les sportifs engagés aux Jeux.

Pour contourner le problème, flexibilité et inventivité ont été au rendez-vous. Par exemple, les épreuves du marathon et de marche ont été délocalisées sur l’île septentrionale d’Hokkaido pour plus de fraîcheur. Des équipements techniques innovants ont également été mis au point, comme les gilets réfrigérants pour les véliplanchistes français. Certains athlètes français de l’Insep ont été préparés à faire face à cette canicule en s’entraînant dans des salles recréant les conditions d’un mois d’août nippon afin d’y contrôler l’impact sur leur performance.

Les Jeux d’été de 1964 à Tokyo s’étaient déroulés en octobre pour justement éviter le phénomène. Pour cette édition, la ville n’a pas voulu déplacer l’événement de quelques mois pour ne pas empiéter sur le calendrier sportif américain. Tokyo avait pourtant vanté sa candidature en mettant en avant des « températures douces », plus douces qu’à Doha au Qatar, principal concurrent à l’époque pour remporter l’organisation de la compétition mondiale.

En 2020 déjà, alors que les résidents japonais étaient contraints de rester chez eux en pleine propagation de la pandémie, les autorités ont recensé 112 décès liés aux coups de chaleur.

Source : Le Parisien

Facebook Comments