Melody Chuang, 14, receives her first dose of the Pfizer COVID-19 vaccine from medical assistant Gloria Urgell at Providence Edwards Lifesciences vaccination site in Santa Ana, Calif., Thursday, May 13, 2021. The state began vaccinating children ages 12 to 15 Thursday. (AP Photo/Jae C. Hong)

Un quart des parents des 12-15 ans se sont rués dans les centres ouverts à cette tranche d’âge et 18 % comptent le faire dès que possible.

A l’entrée de la salle polyvalente de Silver Spring (Maryland), transformée en centre de vaccination, l’ambiance est plutôt joyeuse et l’accueil des jeunes « patients » franchement cordial, en cette fin du mois de mai. Quelques jours après l’ouverture de la vaccination aux enfants de 12 à 15 ans, mi-mai, aux Etats-Unis, une armée de volontaires en gilet jaune guide parents et adolescents dans les différentes étapes du parcours, jusqu’à la table où attendent seringues et fioles de vaccin.

Les jeunes, qui reçoivent leur première dose de Pfizer, seul vaccin pour l’instant accessible à cette tranche d’âge dans le pays, sont amplement félicités pour leur « courage ». Après la piqûre, les adolescents attendent le quart d’heure réglementaire avant de quitter les lieux, date du second rendez-vous en poche.

Depuis l’annonce par la Food and Drug Administration, le 10 mai, puis par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, que les adolescents de moins de 16 ans pouvaient, sans risque, rejoindre les millions d’Américains de 16 ans et plus déjà vaccinés (169 millions au 2 juin), 24 % des parents des 12-15 ans se sont rués dans les centres ouverts à cette tranche d’âge et 18 % comptent le faire dès que possible.

« On était tellement contents de pouvoir les protéger, afin qu’ils protègent les autres, que l’on s’est précipité dès que l’on a pu », témoigne Meredith Cabe, mère de trois enfants de 11, 15 et 17 ans. « Un moment émouvant », confie-t-elle, allusion à l’enthousiasme des personnels.

Source: lemonde.fr

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