Aux oubliettes la fameuse ‘kart lopital’. Les patients n’en auront plus besoin. Fini, également, les longues minutes à chercher les dossiers poussiéreux sur les étagères pour les infirmiers. Ils ne seront plus égarés comme cela a été le cas dans le passé. Comme au nouvel hôpital ENT, tout se fera en un clic.
Une réunion sur l’E-Health s’est tenue, le lundi 18 janvier à Ebène, lors de laquelle les procédures ont été expliquées. Le ministre de la Technologie, Deepak Balgobin, annonce que la vie du patient en sera transformée.
Le Central Informatics Bureau travaille actuellement en collaboration avec les techniciens du ministère de la Santé. « A la fin du mois, les spécifications techniques seront terminées et nous les soumettrons au ministère de la Santé qui lancera l’appel d’offres dans quelques semaines. Le soumissionnaire commencera alors le travail », précise Deepak Balgobin.
Dr Ritesh Gajadhur, gynécologue et membre du Thérapeutic and trade committee under pharmacy board, explique que l’E-Health permettra au patient de ne pas perdre du temps à attendre. « On ne se trompera pas de dossier dans des cas où des patients ont le même nom. Tout le monde a une carte d’identité unique », dit-il. D’autre part, certains patients ne se souviennent pas nécessairement des traitements qui leur ont été administrés. « Ce service aidera aussi bien le docteur que les patients », précise-t-il. Ce dernier ajoute, toutefois : « il faut se poser quelques questions.  Que se passera-t-il s’il y a une coupure d’électricité ? Le personnel aura-t-il besoin d’une formation ».

Quand le projet E-Health verra-t-il le jour ?
Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, répond qu’il y a un « timeline à respecter. L’accumulation des données a été faite pour le moment ». Et d’ajouter que les hôpitaux et les dispensaires seront connectés. Le transfert d’un dossier d’un établissement public à celui du privé pourrait aussi être envisagé.

Comment procède le patient ?
Au moment de se rendre dans un hôpital, le patient devra uniquement donner sa carte identité. Celle-ci sera scannée et s’afficheront sur l’ordinateur du médecin toutes ses données médicales. Le docteur pourra en un clic envoyer la prescription à la pharmacie.

Y a-t-il un risque de piratage ?
Le ministre de la Technologie se veut rassurant. « La technologie Blockchain assurera la protection des données médicales », dit-il.

 

Photo: Public Health Notes

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