Depuis ce matin, la commission anticorruption planchait sur le communiqué à être émis pour répondre à un article paru dans l’express, ce 8 janvier. Sans répondre précisément sur le fond, l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) évoque les «informations incomplètes, inexactitudes et mauvaises interprétations de l’article».

Le quotidien, en se basant sur des éléments du dossier d’appel devant le Privy Council, affirme ce matin que l’ICAC que dans un étonnant revirement de situation, s’est adjoint les services d’un avocat britannique afin que celui-ci fasse des «submissions» devant les law lords allant dans le sens des arguments de la défense du Premier ministre.

La commission anticorruption appelle à la «réserve» par rapport à l’affaire qui va être entendue en Grande Bretagne ce 15 janvier. Tout en assurant que ses décisions liées aux «submissions» et «representation by counsel» entre février 2018 et novembre 2018 sont conformes avec les pratiques dans le judiciaire.

Le directeur des poursuites publiques a fait appel devant le Privy Council de la décision de la Cour suprême d’innocenter Pravind Jugnauth pour avoir agit dans une situation de conflits d’intérêts en donnant le feu vert pour l’achat de la Clinique Medpoint par le gouvernement. Alors qu’une grande partie de l’actionnariat de l’établissement médical était détenu par sa soeur et son beau frère. Il a été trouvé coupable par le Cour Intermédiare et condamné à 12 mois de prison en juin 2015 avant d’être innocenté par la Cour suprême en mai 2016.

[Affaire Medpoint] Communiq… by on Scribd

Facebook Comments