Le coronavirus 2019-nCoV qui a déjà fait 17 morts en Chine aurait pu être transmis à l’homme via les serpents qu’ils ont consommés. C’est ce que croit savoir le Journal of Medical Virology. Ces reptiles, dont le cobra chinois, sont connus pour être des chasseurs de chauves-souris, lesquels sont soupçonnées d’être derrière la propagation du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Celui-ci a touché 8 000 personnes et fait 774 victimes à travers le monde, dont 349 en Chine, en 2003. Un séquençage génétique a confirmé le virus de Wuhan est similaire à 80% au SRAS.

Les serpents auraient donc servi d’intermédiaire dans la transmission du nouveau coronavirus – car ressemblant à une couronne sous un microscope électronique – car ils ne sont pas seulement recherchés pour leur chair. Mais aussi pour lutter contre certaines maladies. Les autorités sanitaires chinoises ont confirmé que plusieurs espèces de serpents étaient vendues sur le marché de Wuhan où des ouvriers ont présenté les premiers symptômes de la maladie en décembre dernier.

Des petits mammifères, des fruits de mer, du gibier, des poissons et des oiseaux sont aussi vendus sur ce marché et les scientifiques s’échinent à découvrir lesquels, outre les reptiles, aurait pu transmettre la maladie à l’homme à la faveur de mutations génétiques. Ce jeudi 23 janvier, la ville de Wuhan qui se trouve être l’épicentre de l’épidémie a été mise en quarantaine, tout comme celles de Huanggang, Ezhou et Chiba, au grand dam des habitants à la veille de la Fête du Printemps.

Les autoroutes ont été coupées alors que les liaisons par avions, bus, métros et trains ont été suspendues. Le nouveau coronavirus est de la même famille que le SRAS et le «Middle East respiratory syndrome» (MERS) qui ont tué des centaines de personnes durant ces 17 dernières années. Le SRAS et le MERS sont classés comme étant des maladies zoonotiques, ce qui signifie que les premières personnes à avoir été infectées l’ont contracté auprès des animaux – via les chameaux et les chauves-souris dans ces deux cas – dans lesquels ils ont muté.

Le coronavirus peu, comme dans le cas du 2019-nCOV, se transmettre d’humain à humain.

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