Raj et Nazim, marchands de fruits à la Rue Farquhar, Port–Louis, déplorent leur situation critique. Ce sont des conditions auxquelles ils avouent n’avoir « jamais fait face auparavant ». Ils soulignent que malgré le Work Access Permit « le travail ne marche pas, surtout l’après-midi. » Selon eux, le problème, c’est le système d’ordre alphabétique et la fermeture du Bazar de Port-Louis. Cependant, Raj explique que le premier confinement était « beaucoup plus dur ». « Nous espérons qu’avec le déconfinement, les choses pourront s’améliorer », souhaitent-ils.
La réouverture du bazar est la clé pour ces entrepreneurs. « Avec la réouverture du bazar, il y aura plus de mouvement », affirment-ils avec raison. Marchands de légumes, un métier qu’ils exercent depuis plus de 25 ans a été, selon eux, une longue route semée d’embûches.
Dès leurs débuts, leur parcours n’a pas été de tout repos. ” On a commencé avec les pommes de terre et oignons uniquement. Mais avec le temps, on a pu rajouter d’autres légumes.” Cependant, ils reconnaissent avoir rencontré certains problèmes avec les autorités et au bout de quelques années, ont dû cesser de vendre des légumes.
Aujourd’hui, ces marchands de fruits aspirent à une reprise graduelle du travail afin de s’en sortir.
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