Il accepte que le plateau soit celui de la station de radiotélévision nationale. Ashok Subron réclame un face-à-face, animé par des journalistes indépendants, avec le ministre Soodesh Callichurn afin que celui-ci puisse faire le point sur ses «demi vérités» sur les modifications apportées aux lois du travail à travail à travers le Covid-19 (Miscellaneous Provisions) Bill.

Le négociateur syndical s’exprimait ce lundi 18 mai à travers une conférence de presse en ligne de la plateforme Konversasyon Solider Collective (KSC) qui regroupe plusieurs mouvements syndicaux. Il invite également les citoyens à participer à une action collective pour montrer leur désapprobation aux amendements aux lois du travail qui, selon lui, risquent de mettre de nombreux salariés dans la précarité.

Fidèle aux propos qu’il a tenus la semaine dernière, Ashok Subron accuse de nouveau le patronat de téléguider l’hôtel du gouvernement. Il dit craindre que le texte de loi voté par l’Assemblée nationale vendredi dernier ne soit qu’une prélude aux licenciements en masse qui guettent les employés du secteur touristique, l’hôtellerie en particulier, ainsi que ceux d’Air Mauritius.

«Business Mauritius ek bane oligarques ine gayn premy batay. Enn fwa la digue ine kasser, nu pei pu inonder. Droit travailleur pour noyer», a-t-il martelé tout en déplorant que les vigiles soient forcés de reprendre leur semaine de 72 heure de travail. De son côté, le syndicaliste de la Fonction publique Rashid Imrith réitère le souhait pour l’instauration d’une «universal minimum grant» avec les licenciements qui se profilent à l’horizon.

Quant à Kugan Parapen de Rezistans ek Alternativ (ReA), le recours aux réserves de la Banque de Maurice pour financer le Budget est un « pattern » typique du gouvernement de Pravind Jugnauth. Prenant la parole à son tour, Kreepalloo Sunghoon de la Small Planters Association (SPA) juxtapose la situation des petits agriculteurs à Maurice avec celle des autres pays où la filière agricole est considérée comme essentielle en cette période de crise sanitaire.

 

Facebook Comments