Le rapport du National Productivity and Competitiveness Council (NPCC), Mauritius, rendu public le 4 août dernier a révélé que les perceptions des entreprises sur une grande variété d’aspects de l’environnement des affaires se sont nettement améliorées depuis l’enquête auprès des entreprises menée en 2009, notamment pour les services d’infrastructures comme l’électricité et le transport, la criminalité, la corruption et la stabilité politique, l’accès à la terre ou aux terrains et une main-d’œuvre suffisamment qualifiée.

Cependant, l’accès au financement et la concurrence des entreprises informelles non enregistrées, dites « entreprises marron », seraient plus susceptibles d’abriter des contraintes pour les opérations des entreprises. Le rapport du NPCC stipule que l’accès au financement est la contrainte majeure la plus souvent citée avec environ 40% des entreprises l’identifiant comme tel avec les concentrations les plus élevées dans les petites entreprises plus jeunes et dans des secteurs tels que la fabrication de vêtements et l’hôtellerie et l’hébergement. Comme certains pourraient le deviner, les entreprises à plus forte productivité et les sociétés multinationales ou les conglomérats mauriciens sont moins affectées par l’accès au financement.

De plus, la concurrence informelle est répandue, elle est particulièrement aiguë pour environ 10% des entreprises enregistrées qui déclarent que leur principale concurrence sur le marché est constituée d’entreprises ‘marron’. Ce niveau est plus élevé que ce que l’on trouve dans d’autres économies à revenus élevés.

Notons que comme dans une grande partie du monde, l’informalité à Maurice est concentrée dans les secteurs de la construction, des transports et de l’alimentation et présente des défis particuliers pour la croissance du secteur formel parmi les jeunes entreprises plus petites qui sont les plus susceptibles de faire face à ces concurrents non enregistrés.

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