La correspondance adressée, il y a une dizaine de jours, par le Sous-Comité pour la prévention de la torture à l’Etat mauricien sonne comme une «victoire». Anishta Babooram avait saisi cette instance onusienne, l’année dernière, suivant son limogeage de la National Human Rights Commission.

Babooram indique que le Sous-comité pointe du doigt l’Etat mauricien et notamment les provisions qui permettent la révocation d’un membre de la NHRC. L’Etat a ainsi été invité à revoir les dispositions de la Constitution et de la National Preventive Mechanism Act qui s’y rapportent, poursuit la jeune femme. Qui espère que l’Etat apportera les amendements législatifs nécessaires. Mais, surtout, «qu’une institution de l’Etat ne soit pas utilisée comme un outil du pouvoir».

En poste au National Preventive Mechanism Division de la NHRC depuis juin 2014, Babooram en a été révoquée sans raison aucune en juin 2017. Alors que son mandat devait durer quatre ans.

L’affaire avait été évoquée à Genève, en novembre dernier, lors de la présentation par le ministre de la Justice Maneesh Gobin, du Country Report au Comité de l’Onu contre la torture.

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