Serait-elle victime de représailles ? Anishta Babooram se pose la question depuis qu’elle a été révoquée de la National Human Rights Commission (NHRC).

La légiste faisait partie de la National Preventive Mechanism Division depuis juin 2014, et devait être en poste pendant quatre ans.

Notifiée ce lundi 5 juin, Anishta Babooram se demande si cette décision est liée à ses déclarations suivant la mort du policier Arvind Hurreechurn en cellule, fin octobre 2016.

La légiste s’était exprimée sur une radio privée avec, dit-elle, l’autorisation de sa hiérarchie. Babooram affirme qu’elle avait cependant essuyé un avertissement de sanction par la suite.

Babooram avait, entre autres, souligné l’absence d’un système de surveillance dans la cellule du policier, alors détenu au poste de Moka.

Lors de sa conférence de presse, ce mercredi 7 juin, elle devait aussi commenter la situation dans les prisons. La prison de Melrose, allègue-t-elle, est une véritable «passoire» pour ce qui est de la drogue.

Critique du Commissaire des prisons, Babooram relève ainsi que le fait que les membres de la NHRC n’ont rencontré Vinod Appadoo que deux fois depuis sa prise de fonction, alors que les réunions doivent être régulières.

La légiste estime, par ailleurs, que le Premier ministre devrait consulter le leader de l’opposition avant de nommer les membres de la Commission nationale des droits humains.

La légiste compte alerter les instances internationales quant aux circonstances entourant sa révocation.

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