Les victimes de dépossession des terres poursuivent leurs consultations en vue de la mise sur pied d’une instance judiciaire pour traiter leur cas. Après le Chef juge la semaine dernière, elles comptent rencontrer l’Attorney General Maneesh Gobin. L’objectif : discuter de la mise sur pied d’une «land court», soit un tribunal des terres, ou d’une «land division» au sein de la Cour suprême.

L’Association Justice et Vérité nommera, ce jeudi 29 août, un avoué et un avocat afin de rencontrer le ministre de la Justice en leur nom. Car la balle est dans le camp du gouvernement, réaffirme le porte-parole de l’association, Jack Bizlall.

Suivant la grève de la faim de Clency Harmon, en avril dernier, le gouvernement s’est engagé à faire avancer ce dossier. Suivant le Budget 2019-2020, un fonds spécial à l’intention des victimes et doté de Rs 50 millions a été créé.

Comme Clency Harmon, quelque 200 familles ont été lésées au fil des années, des cas reconnus comme légitimes par la Commission Justice et Vérité. Celle-ci avait préconisée la mise sur pied d’un tribunal, tout comme la Law Reform Commission.

 

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