L’Association des manufacturiers mauriciens (AMM) a tenu, le 26 avril, sa 28e Assemblée générale annuelle (AGA) à son siège à Saint-Pierre. L’occasion d’engager les membres de l’AMM et de Made in Moris dans une réflexion sur les principaux défis, opportunités et risques à venir pour le secteur manufacturier mauricien. Le ministre du Développement industriel, des PME et des coopératives, Sunil Bholah, a salué l’énorme travail accompli par l’AMM depuis sa création et la façon dont elle a contribué à promouvoir les intérêts du secteur manufacturier local.
« Vous avez su défendre, préserver, développer et parfois réinventer complètement ce savoir-faire mauricien contre vents et marées, notamment pendant l’une des périodes les plus difficiles que nous ayons connues, la pandémie de Covid-19 », a déclaré Sunil Bholah. S’agissant du label ‘Made in Moris’, ce dernier a rappelé qu’il a été lancé initialement dans 11 entreprises et deux secteurs, et qu’aujourd’hui il réunit près de 150 entreprises et représente plus de 350 marques et 3 800 produits. « Le label est actuellement reconnu dans sept secteurs économiques, à savoir la production industrielle, le textile, l’agroalimentaire, l’agriculture, la culture, la création et le numérique, les services hôteliers et l’industrie des services », a souligné Sunil Bholah.
En outre, le ministre a rappelé que, bien que l’achat local fasse désormais partie de la société, il reste plusieurs défis à relever, notamment en ce qui concerne la main-d’œuvre nécessaire pour garantir que les usines maintiennent leurs chaînes d’approvisionnement afin de répondre à la demande. À cet égard, il a souligné que l’industrie locale est appelée à jouer un rôle de premier plan dans des questions stratégiques telles que l’économie circulaire, la sécurité alimentaire et la transition énergétique. L’expertise et le savoir-faire locaux, a dit Sunil Bholah, sont des biens culturels qu’il faut protéger car pour un entrepreneur, il est essentiel de se renouveler en innovant et en s’adaptant à l’air du temps. « Il est également impératif de trouver des clients qui sont prêts à se lancer dans l’aventure et à choisir la qualité et l’engagement local », a-t-il fait ressortir.
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