Ali Bhugaloo : «La vi lontan enn lot. Seki ou ti kapav gagne lontan ek aster pa parey »

Ali Bhugaloo vend des pistaches à Port-Louis. Ce métier, cet homme de 59 ans, l’a appris de son père à un très jeune âge. A ses côtés, son épouse, Rashida Ellayebaccus, 59 ans également, qui l’a toujours épaulé depuis qu’ils sont mariés. Cela fait un peu plus de 36 ans qu’ils sont mariés et qu’ils travaillent côte à côte. Les épreuves, Ali Bhugaloo n’aurait pas pu les surmonter sans sa femme. Pour réussir, il explique qu’il faut avoir de la patience et de la persévérance. Sa vie n’a pas toujours été rose. Il a dû sacrifier beaucoup de choses : ses études, ses passetemps, son temps libre… Aujourd’hui, il est fier de son parcours et de la personne qu’il est devenu car s’il a pu s’occuper de sa famille, c’est grâce à son métier et à sa soif d’apprendre. A part travailler, il ne fait pas grand-chose de son temps libre car justement il n’en a pas beaucoup. Toutefois, il avoue adorer le football et quand il en a l’occasion, il s’assoit en famille pour apprécier les matchs. Son équipe préférée est Manchester United. Hormis son travail et cette passion pour le foot, Ali Bhugaloo consacre tout son temps à sa famille. Il a quatre enfants et huit petits-enfants. Bien qu’il soit fier de ce qu’il a accompli, il préfère « lepok letan lontan. La vi lontan enn lot. Seki ou ti kapav gagne lontan ek aster pa parey ».