En tant qu’expert financier, Sattar Hajee Abdoula porte plusieurs casquettes. Celle de chairman de la SBM Holdings est en conflit avec celui d’administrateur d’Air Mauritius, dénonce Arvin Boolell. «C’est un faux pas monumental», fait-il ressortir.

Le leader de l’opposition réclame la mise sur pied d’un comité des créanciers, qui inclurait au moins un représentant des employés. Mais aussi un «bail out package» global et par secteur afin de préserver l’emploi. «Si on ne sauve pas Air Mauritius, d’autres secteurs y passeront l’un après l’autre», craint Boolell.

Air Mauritius se retrouve dans cette mauvaise passe pas seulement à cause de la crise Covid-19, estime le leader de l’opposition. Qui pointe du doigt de «mauvaises» décisions ces dernières années : fermeture de lignes rentables, des dessertes opérer «à perte» sur l’Asie et sur l’Afrique…

Boolell s’interroge aussi sur des «réserves de trois mois» dont la compagnie était censée disposée. Ainsi que sur les deux Airbus loués à la South African Airlines, aujourd’hui en faillite, et non à des «compagnies rentables».

Le leader de l’opposition a réagi dans une vidéo sur Facebook suivant l’annonce de la mise sous administration volontaire d’Air Mauritius, ce mercredi 22 avril.

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