Les violences qui agitent l’Afrique du Sud depuis près d’une semaine ont fait au moins 212 morts, a annoncé le gouvernement vendredi 16 juillet, revoyant spectaculairement à la hausse le bilan de 117 morts annoncé la veille.

Dans l’agglomération de Johannesburg, 6 morts supplémentaires ont été recensés, portant le total à 32, alors que dans la province du Kwazulu-Natal (est), où ces violences ont commencé, 89 morts supplémentaires ont été ajoutés au bilan, le portant à 180, a détaillé la ministre à la présidence par intérim, Khumbudzo Ntshavheni.

La situation « revient graduellement mais sûrement à la normale », selon elle, signalant qu’aucun incident n’était à déplorer dans l’agglomération de Johannesburg, contre près de 1 500 encore, de différents types, en pays zoulou ces dernières vingt-quatre heures.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui s’est montré sur le terrain pour la première fois depuis le début des troubles le 9 juillet, a déclaré à Durban, le grand port du Kwazulu-Natal, que les initiateurs de ces violences seraient poursuivis. Les troubles, dont des pillages, « ont été provoqués, il y a des gens qui les ont planifiés et coordonnés », a-t-il affirmé.

« Nous en avons identifié un bon nombre, nous ne permettrons pas l’anarchie et le chaos » dans le pays, a-t-il ajouté, alors que la police enquête sur 12 personnes soupçonnées d’être derrière le déchaînement de violences.

Source : lemonde.fr

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