23 mars 2016. Exactement deux ans se sont écoulés depuis que le Premier ministre d’alors, sir Anerood Jugnauth, avait demandé à Raj Dayal de «step down» comme ministre de l’Environnement. Impliqué dans l’affaire Bal Kouler, le député de Flacq/Bon-Accueil est accusé d’avoir sollicité un pot-de-vin de Rs 1 million pour l’achat de 50 sacs de poudre colorée.

Retour à la case départ dans ce procès pourtant bien entamé en Cour intermédiaire. En cause : la nomination de Vijay Appadoo, alors magistrat aux côtés de Niroshini Ramsoondar, au bureau du Directeur des poursuites publiques. Les débats prévus pour aujourd’hui sous la co-présidence du magistrat Sachin Boodhoo ont été renvoyés au 27 mars prochain. La raison : le leading counsel de Raj Dayal, MGavin Glover était absent. Il est assisté par Yanilla Moonshiram et Didier Dodin.

L’affaire remonte au 22 mars 2016, quand l’homme d’affaires Patrick Soobhany fait une déposition à la Commission anticorruption contre Dayal. Il remet une bande sonore sur laquelle Dayal requiert une somme de Rs 1 million destinée à l’achat, dans sa circonscription, de sacs de pigments pour la fête Holi.

Le député de la circonscription no 9 est interrogé par l’Independent Commission against Corruption. Son arrestation survient le 6 avril 2016. Libéré sous caution le même jour, l’ex-ministre promet : «I will be back!» Sauf que qu’il risque d’attendre de longs mois avant la fin de son procès. Dayal fait face à une charge formelle de bribing by public official, sous la Prevention of Corruption Act, depuis le 27 février 2017.

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